Les fruits d’automne
Les vertus de la châtaigne
La
châtaigne est de nature tiède et de saveur douce.
Les
méridiens destinataires sont la rate, l’estomac et les reins.
Glucides :
38 à 41 %. Protides : 2,6%. Lipides : 1,8 %.
Vitamines
B1, B2, B3, B5, B9, E et C.
Potassium,
magnésium, calcium, fer, manganèse, cuivre, zinc, sélénium, iode…
La
châtaigne est extrêmement calorique puisqu’elle apporte deux fois plus de
calories que la pomme de terre. Ses glucides sont constitués de sucres
complexes (2/3) et simples (1/3). Malgré cette haute teneur en sucres, ils ont
l’avantage de libérer progressivement leur énergie, évitant ainsi une élévation
trop rapide de la glycémie après leur consommation. De ce fait, il n’est pas un
ennemi du diabétique si ça consommation est modérée.
Elle
tonifie l’énergie et la rate / estomac et arrête la diarrhée.
Elle
est bénéfique aux os et lutte contre la faiblesse et la douleur des jambes, des
lombes et des genoux.
Grâce
à son action tonique et échauffante sur l’énergie des reins, on l’utilise aussi
pour les mictions fréquentes ou les nycturies (le fait de se lever la nuit pour
uriner). On conseille alors de consommer tous les jours une châtaigne ou deux.
Elle
active le sang et arrête les
saignements.
Les
feuilles de la châtaigne ont des propriétés astringentes, antitussives (toux,
coqueluche) et fébrifuge.
Utilisations :
La
châtaigne doit être consommée cuite : bouillie, grillée ou en farine.
Il
est à savoir qu’elle perd près de la moitié de sa vitamine C, à la cuisson.
La consommation
de la châtaigne doit être modérée, au risque de provoquer une stagnation de Qi :
ballonnements, distension abdominale, flatulences.
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Rooibos
Surnommé thé rouge pour la couleur
qu'il dégage lors son infusion, le rooibos pousse exclusivement en Afrique du
Sud et possède des vertus et des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment
en matière de lutte contre les allergies, les troubles du sommeil,
l'eczéma ou encore les troubles gastro-intestinaux.
UTILISATION INTERNE
Soulage les troubles
gastro-intestinaux : coliques, troubles digestifs. Favorise le sommeil en
luttant contre les insomnies. Effet antioxydant : lutte contre le stress
oxydatif, le cancer, les maladies dégénératives, le vieillissement cérébral, les
risques cardio-vasculaires.
UTILISATION EXTERNE
Effet antioxydant : allergies
cutanées, eczéma, érythème fessier
AUTRES INDICATIONS
THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES
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LE KIWI
Il est originaire du centre de la Chine. Il est produit de novembre à mai, dans différentes régions françaises.
Saveur : douce, acide.
Nature : froide.
Méridiens destinataires : reins, vessie, rate, estomac
Il est indiqué pour :
- La soif. Le consommer frais.
- Les indigestions : jus de kiwi + jus de gingembre.
- Troubles urinaires : fruit frais ou jus
Il possède une enzyme digestive, l'actinidine qui facilite la digestion des protéines.
Le kiwi est réputé pour prévenir les cancers de l'estomac, du tube digestif, du nez, du poumon et du sein.
Il a une légère action hypotensive, hypocholestérolémiante.
Il aide à accélérer l'élimination de la jaunisse en cas d'hépatite.
Le kiwi se caractérise par un apport remarquable en vitamine C, plus important que les agrumes.
Il est également riche en vitamine E. Il renferme une grande quantité de polyphénols, faisant de lui l'un des fruits antioxydants les plus remarquables.
Les polyphénols sont des substances qui s'opposent aux radicaux libres, ils préviennent ainsi le vieillissement cellulaire, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers.
Sur le plan des minéraux et des oligo-éléments, il est riche en potassium, calcium, magnésium, phosphore, fer, cuivre, zinc, manganèse.
Précautions:
La nature froide et humidifiante du kiwi le contre-indique en cas de vide du yang de la rate
(= hypofonctionnement du système digestif), surtout en cas de diarrhée chronique.
Selon certaines sources chinoises, le kiwi est à éviter en cas de menace de fausse couche ou de règles abondantes.
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LE GRAND MECHANT LAIT
On pourrait parler du lait pendant des heures...
Le calcium, la croissance, les vitamines ? Ou au contraire, asthme, eczéma, obésité, ostéoporose ?
France 5 avait, à heure de grande écoute, diffusé le documentaire "le grand méchant lait", qui fait un tour rapide de la question.
http://www.dailymotion.com/video/x11sm7z_le-grand-mechant-lait_tech?start=2
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LE
PAIN
L’homme
occidental et moyen-oriental a de tout temps consommé du pain.
Le pain est l’un des aliments les plus nobles qui
soit. Alors pourquoi ce discrédit, jeté ça et là, sur ce produit
traditionnel ? Parce que le pain, comme beaucoup de produits, s’est vu
« récupéré » par l’industrie.
Comment
fait-on le pain blanc courant ?
La farine utilisée est rendue le plus blanc possible
et fabriquée à partir d’hybrides de blé génétiquement transformés. Le procédé
de fabrication de la farine blanche (le blutage) consiste à d’abord enlever les
enveloppes externes du grain, le privant d’une grande partie de la richesse du
blé (en oligo-éléments), protéines, vitamines…). Il ne reste alors pratiquement
que de l’amidon, produit pauvre en Jing (vitalité). De plus cette farine
provient toujours de blés cultivés avec l’aide d’engrais chimiques, de
pesticides et stockés avec des conservateurs (additifs et/ou traitements
chimiques). Dans ce cas, les résidus de tous ces produits se retrouvent à
l’analyse du pain.
La levure employée est composée de bactéries
cultivées à l’échelon industriel et qui n’ont aucun lien de parenté avec le
blé. Elle permet de fabriquer très rapidement un pain volumineux. Mais dans ce
cas de fermentation rapide, la saveur du pain, sa digestibilité et sa
conservation deviennent médiocres.
A cette farine et à cette levure, on ajoute de l’eau
tiède et aussi des « améliorants » : farine de fève, acide
ascorbique… Enfin, un pétrin à vitesse rapide est fréquemment utilisé, ce qui
contribue au blanchiment (mais aussi à l’oxydation) de la pâte et accélère sa
fermentation.
A part cela le pain blanc courant, composé
principalement d’amidon (glucides et hydrates de carbone) est un aliment « très
nourrissant ». Mais il ne peut plus être considéré comme un aliment
complet. Il est déséquilibré parce que carencé en éléments nobles du blé, et
trop riches en hydrates de carbone ou glucides (amidon). De plus, des études
montrent que contrairement au pain complet, il ne peut plus être considéré
comme un « sucre lent ». En effet, il fait monter rapidement le taux
de glycémie dans le sang, ce qui produit des contrecoups hypoglycémiques.
Le pain est devenu un aliment pratiquement mort.
Quoi de plus triste qu’une baguette de la veille ? Celle-ci s’est durcie
ou ramollie et témoigne du peu de vitalité qui lui restait. Elle révèle par
contre les méfaits d’une alimentation artificielle où le raffinement dénature
et dévitalise les aliments. Le pain s’est transformé en une simple
« éponge de table », source de problèmes digestifs ou de prise de
poids au lieu d’être un aliment de base comme il était autrefois, riche et
digeste.
Le
pain complet
On désigne par pain complet généralement les pains
contenant, en plus de l’amidon, une plus ou moins grande partie du son, du
germe de blé, contenant donc davantage de protéines, vitamines, sels minéraux…
De plus, l’agent de fermentation est ici essentiel. Il est important que
celui-ci soit du levain naturel, qui aura été prélevé sur une partie d’une pâte
fermenté, sans aucune levure, ce qui garantit une assimilation optimale des
nutriments essentiels.
Le pain complet « courant » pose problème
dans la mesure où il est fabriqué avec de la levure.
Avec le pain complet au levain naturel, il n’y a
aucun problème d’assimilation et vous avez les meilleures garanties de vitalité
et de saveur. Ce pain est doré, croustillant, sa mie est bien ferme, son odeur
est agréable et persistante, sa vitalité « se sent », se voit. Il se
conserve d’ailleurs assez bien quelques jours. Hélas, le travail exclusivement
au levain naturel devient rarissime.
Quels
sont en résumé les critères d’un pain « idéal » ?
-
Pain au levain naturel
-
Garanti sans levure
-
Blé issu de l’agriculture biologique
-
Garanti sans additif.
Article de Philippe Sionneau
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